"Aux à venir et aux passés dépassés"
C'est ainsi que la vie de Zorhn commença. Son destin était censé, et alors que chaque pas l'essouflèrent, que chaque combat l'épuisèrent, il se rendit compte que l'ennemi n'était pas Soi, et c'est ainsi que la censure le révolta.
Le début n'a que peu d'importance: une famille avec un père et une mère, un frère, des ami·e·s important·e·s, de la réussite dans ce qui était entrepris, des échecs aussi, une destinée tout ce qu'il y a de normée vespéréennement parlant. C'est pourtant pendant tout ce temps que la norme ielle haïssait, plus son monde lui imposait plus ielle se sentait tiraillé·e entre ses aspirations et les espérances de ses proches, de ceux et de celles pour qui Il comptait. Ce qui était compté n'était pourtant pas ce qui avait de la valeur pour Zorhn, certes ielle pouvait compter sur ses proches, mais ses proches ne voyaient en Lui qu'un individu déjà connu, celui qui était reconnu comme un des leur et ne pouvait être un·e Autre.
C'est de ce début dont il n'est pas question ici. Les commencements ont toujours leur importance, les génèses forment les soubassements de toutes les autres constructions, mais Zorhn avait décidé qu'une nouvelle vie l'attendait sur les terres Vespéréennes, peu lui importait que ce passé ne le reconnaisse plus, ielle voulait que son présent connaisse le futur qui serait le Sien.